Wu Snow

«Quelque soit votre naissance, vous seul pouvez être le maître de votre destin.»

I WANT BECOME A PROUND WOLF BUT I'M A CRAZY DOG La jeune femme serrait son ventre, les jambes affaiblit par la marche, le froid, c'était une femme de l'hiver, une femme de courage qui préférait affronté la mort et le supplice plutôt que d'élever son enfant dans la honte. Combien de kilomètres avait-elle traversés pour rencontrer à nouveau se regard noir et dure, celui de l'homme qu'elle avait aimé un peu moins d'une année auparavant, lorsque fort dans sa cuirasse de cuire, il était arrivé dans son village c'était installé chez elle et avait modifier son avenir du tout au tout. Une femme du nord qui arrivait dans sa grande cape de fourrure dans cette ville du sud, devant ce mur de pierre où on lui refusait le passage. Derrière ce mur une autre femme venait d'apprendre qu'elle portait pour la troisième fois la descendance de la famille dans ses entrailles. Les portes s'ouvrirent, on laissa la femme du nord entrer, on la fit accoucher et on lui fit boire du poison. Elle en savait beaucoup trop, elle savait qu'elle ne verrait pas le jour se lever à nouveau, trop de secrets entouraient la famille Wu, elle était entré au cœur de ce monde et elle n'en ressortirait pas vivante. Embrassant le front de son enfant, elle bu et ferma les yeux. L'image de son fils s'incrustant dans son esprit, un fils né beau et fort, un fils qui aurait un avenir, elle le sentait, elle le savait, l'instinct d'une mère peut tout, même au travers de la mort. Le nouveau née ne passât pas devant son père, il fut conduit aux cuisines, ou une dame qui avait eut un enfant peut de temps auparavant l’allaita. On le nomma Snow, car sa mère était arrivé un jour de neige et qu'elle venait du nord, pas de prénom pour cet enfant qui resterai à jamais un bâtard aux yeux de tous, seulement un bâtard qui avait hérité des traits de cette famille, de leur regard sombre et félins, mais qui honorerait à jamais le caractère des enfants du Nord. Dans la maison Wu, Snow grandit au milieu des gens du service, il n'était rien, on ne lui apprit pas à lire, ni à écrire, il était nourrit, logé, mal aimé par son demi-frère aîné, sa belle mère, ignoré par son père, apprécié par sa demi-sœur et aimé secrètement par sa cadette, mais Snow n'en avait que faire, il vivait, la bague de sa mère pendant au bout d'une chaîne en argent, scintillait lorsque tombait les premières neiges, et grimpant sur les murs de la maison il laissait les flocons tomber sur son visage en aspirant à d'autres horizons, à une autre vie, où les coups, les brimades ne serait plus pour lui. Trop diffèrent des enfants du sud, des enfants possédant la même condition que les autres personnes de sa famille. Seule Ha Na, sa demi-sœur semblait montrer envers lui un caractère plus avenant, et il se lia avec elle plus qu'avec n'importe qui d'autre parmi son sang. Tous deux avaient des soifs d'horizons, bien que chacun deux regardaient vers un pôle différent. Parmi ce torrent de solitude, seul restait le fils de la dame de cuisine, à peine plus vieux que lui de quelques jours, Snow le considéra rapidement comme son frère, et l'un et l'autre, relégués à une vite d'arpenteurs de rues, ils apprirent à s’apprécier et à se protéger mutuellement. Les rues de la capitale du Sud n'eurent bientôt plus de secret pour eux, et allant et revenant tels des ombres et des voleurs entre les petites portes de la forteresse et les ruelles les plus isolées, ils apprirent à se battre à défaut de savoir lire, à gagner leur vie comme il le pouvait pour pouvoir s'offrir ces instants précieux sur les petites barques qui longeaient les canaux où ils pouvaient enfin être un peu eux même et ne plus faire attention à qui ils croisaient dans les couloirs ou à qui les observaient en secret. Snow apprit tous ce qu'il devait apprendre pour être capable un jour de s'en sortir seul, bien conscient qu'il ne serait jamais accepté dans le monde ou évoluait son propre père. Mais plus que de la détresse sa famille ne lui affligeait que de la pitié, voir les bleus s’élargirent sur ses cuisses et ses bras suite aux coups répétés de son frère, sentir ses doigts se serrer contre son cou, doucement, vicieusement, attendant bien patiemment de sentir son pouls s’accélérer sous ses doigts, Snow savait qu'il y prenait un malin plaisir, que cela le mettait en extase plus qu'autre chose, presque plus que de regarder leur sœur déambuler dans sa superbe robe mousseline qu'elle relevait au dessus des genoux car elle n'avait jamais trouvé les robes longues très pratiques. Oui plus même que de ce voir congratulé par leur père, son frère aimait voir le sang, son sang en particulier, comme si la présence du bâtard était une parfaite hérésie, qu'il n'était qu'un insecte parmi eux, un insecte que seul la bienséance et son prometteur avenir parmi les Patrouilleurs qu'il admirait tant, évitait à Snow de voir changer la peinture de sa chambrette avec sa propre cervelle. Son frère était fou, il était un pur Wu, fanatique et le bâtard s’évertuait à être le moins en contact avec lui possible, évitant les coups, ne répondant jamais aux implacables phalanges qui s'écrasaient sur sa figure sous le sourire narquois de sa belle mère. Il n'était rien pour eux et il se contentait de cela. Mais le pas fut franchit et un jour de colère Haro le frappât plus violemment, plus fort que d'habitude de tel sorte que le jeune homme tomba dans le coma. Il venait à peine d'entrer dans l'age adulte, mais il ne voulait pas répondre à cette violence, laissant son aîné se défouler. Ce qu'il se passât ensuite il n'en eut que l’écho vague. Hana c'était interposé, Haro et elle avaient eut une dispute et dans les heures qui avaient suivit elle avait disparus. Le temps de l'enfance était terminé. Jamais plus il ne viendrait lui apporter des vives en cachettes de leur père ou de leur frère tout en haut de la tour, en escaladant tant bien que mal les pierres qui entourait la demeure. Restant à la fenêtre à l'écouter des nuits entières parler de la manière dont elle aimerait pouvoir porter des pantalons aux cérémonies officiel et lui décrivant ce qu'il voyait dans les étoiles, ces propres rêves d'enfants, l'image d'un animal canin au longs poils brun venant toujours se figer devant ses pupilles tendis qu'il s'endormait la tête contre la pierre. Snow n'avait beaucoup d'affaires à emmener, tous ce qu'il possédait possédant un tant soit peu de valeur était une broche brisée, une chemise aux fines broderies offerte par Hana et une dague qu'il avait gagné au jeu. Un jour un homme lui avait assuré que cette dague avait été fabriquée par les hommes du nord il y avait de cela des centaines d'années, mais que la maîtrise de ces derniers dans l'art de la ferronnerie avait rendu les armes plus résistantes et puissantes que n'importes quels autres. Snow n'en cru pas un mot, mais la fascination qu'il portait à l'arme la rendait indispensable à ses yeux. Il avait apprit à la limer, à en prendre soin, et il était passé maître dans l'art d’aiguiser les lames à force de s’entraîner et de rentre la sienne toujours plus tranchantes.

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